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La Syrie ne peut plus compter, comme naguère, sur la combativité d'un Hezbollah parvenu à ses fins et qui souhaite traduire sa victoire militaire dans les urnes à l'occasion des prochaines élections législatives, prévues cet automne. Le retrait redonne de la voix aux adversaires libanais de la Syrie, qui font remarquer qu'elle est désormais la seule « puissance occupante » du pays du Cèdre, en dépit du traité conclu entre les deux pays. Il place également Damas en première ligne en cas de dérapages sur la frontière. Les Israéliens ont averti que, désormais, les positions de la Syrie, tenue responsable du moindre écart, de la moindre attaque de quelque groupuscule que ce soit, seront directement visées. Préventivement, les Syriens auraient d'ailleurs redéployé une partie de leurs troupes sur le sol libanais, selon des sources militaires libanaises.
JC Helary