politics in Toulouse

Hinrich Kuhls kls at online-club.de
Wed Mar 14 14:54:13 PST 2001


At 3/9/2001 Michael Pollak wrote:


>Describing the upcoming mayoral election the FT ended by saying
>
>"The joker in this equation, however, is the emrgence of Motive-e-s, a
>grass-roots civic movement formed round a lcoal rap group. The local
>polls indicated Motive-e-s could pick up 15 per cent of the vote on the
>first round making their electorate likely arbiters of the second round."
>
>Anybody know anything this group?

Les Motivé-e-s won 12,4% of the votes of the Toulouse electorate. This means an interesting second round next Sunday according to reports of the Paris based daily Libération.

hk

PS: a) Zebda: Motivés (Compilation) http://www.fnac.com/Shelf/article.asp?PRID=829321&SubjectId=0

b) Zebda: Toulouse http://multimedia.fnac.com/multimedia/asp/audio.asp?audio=%2F1%2F2%2F3%2F3660485000321A01%2Era

c) http://www.culturekiosque.com/nouveau/portrait/rhezebda.html : "Zebda, the Sound of the New France By Bruce Crumley [...] "Celebrating Zebda's mix of rock, rap, ska, Latin, Arab, and French accordion music is something French fans - both young and old - are doing in increasingly large numbers. Following the summer rush for the band's CDs, French crowds are now looking for ways into the group's quickly sold-out concerts: shows that, through years of work and literally non-stop touring, have become a showcase of Zebda's lyrical wit, musical enthusiasm and rare ability to generate enormous amounts of energy and good-will. Indeed, the band's down to earth demeanor, playful sense of humor, commitment to its music, and mastery of its unique style is reminiscent of the British ska group Madness in its finest form.

For all the upbeat feelings it creates, however, Zebda's music and messages focus on heavy and often divisive issues like immigration, assimilation, racism, equality, and the problems facing residents of les banlieues - the clusters of suburban public housing projects that ring most French cities, and which remain disproportionally victimized by unemployment, growing violence and unrest. Zebda also conveys the sentiments of the banlieues' large immigrant and first-generation French populations, who feel shut off and excluded by a larger, affluent, and white French society that seems to determine "foreignness" on strictly ethnic and racial grounds. [...]"

d) See also by the same author: http://www.time.com/time/magazine/printout/0,8816,29587,00.html Time Magazine, AUGUST 2, 1999 VOL. 154 NO. 5: First Among Equals.

e) A Toulouse, un dimanche motivé Douste-Blazy en tête, la gauche espère vaincre avec le soutien de la liste Zebda. Par GILBERT LAVAL Libération, Le lundi 12 mars 2001

«Allez, ouste ! Douste !» Le groupe Zebda a conclu cette nuit l’assemblée générale de la liste Motivé-e-s par une chanson nouvelle en forme de programme. A 83,5 %, les 263 votants de l’AG venaient de décider de soutenir le socialiste François Simon au second tour contre l’UDF Philippe Douste-Blazy. La soirée électorale de la gauche plurielle s’est mieux terminée qu’elle n’avait commencé. Les chiffres définitifs sortis du Capitole donnent toujours une sérieuse avance au candidat de la droite. A 41,58 %, Philippe Douste-Blazy peut espérer récupérer encore 8 % de voix en allant pêcher du côté de son extrême droite. La gauche, elle, a du mal à passer 48 % dans ses meilleurs totaux avec 27,85 % pour François Simon, 6,13 % pour les Verts et 12,38 % pour les Motivé-e-s. L’extrême gauche obtient 4 %. Mais elle peut espérer que la dynamique sera de son côté dimanche prochain. La fusion à gauche devrait en effet être conclue mercredi par un meeting au Zénith où Zebda se fait fort d’attirer les grandes foules. Il est moins certain que Philippe Douste-Blazy veuille faire grande publicité des voix du FN et du MNR qui pourraient encore se reporter sur son nom. [...] Full article at: http://www.liberation.fr/municipales2001/actufrance/20010312lung.html

f) Toulouse: Simon et Douste en rassembleurs. L'arithmétique est à gauche, la confiance reste à droite. Par GILBERT LAVAL Libération, Le mardi 13 mars 2001 http://www.liberation.fr/municipales2001/actufrance/20010313marf.html

Un peu de café, un peu de musique : le socialiste François Simon s'est levé de bonne humeur hier matin, «la dynamique est de notre côté». Le temps à la pluie n'a pas obscurci les sourires de l'UDF Philippe Douste-Blazy en milieu de journée. «Il a l'air très en forme ce lundi», note un voisin de son local de campagne, rue de la Barutte. Les deux tournoyeurs de dimanche prochain se sentent caparaçonnés chacun à sa manière. L'arithmétique est à gauche, la confiance paraît rester à droite. Une stricte addition des voix donne 50,89 % à la gauche et 49,11 % à la droite toulousaine. Mais la politique est rarement une science exacte.

L'ex-maire de Lourdes compte sur le bloc des 41,53 % des suffrages acquis dimanche pour prospérer jusqu'à la semaine prochaine. Le candidat de la gauche plurielle fait, lui, le pari que c'est l'envie de respirer un air nouveau qui l'emportera.

Souffleries. Il a d'ailleurs mis les grandes souffleries en action. Ainsi François Simon a entamé sa journée d'hier par deux rencontres, avec les Verts et avec les Motivé-e-s. Les Verts ont cherché l'assurance d'une représentation sur la liste recomposée de François Simon à proportion de leur score au premier tour, soit 6,15 %. On ne devait savoir que tard dans la soirée» d'hier si un accord avait été trouvé. Nos candidats ont obtenu en moyenne 15 % aux élections cantonales, réfléchit le staff de campagne. Pour la municipale de Toulouse, c'est la liste des Zebda surdimensionnée dans les médias qui nous a mangé la laine sur le dos.» Il y a donc visiblement eu plus «alternatif à la gauche classique» qu'eux à ce dernier scrutin... Leur local de campagne ne déborde pas de youpi ! et de hourras. Les écologistes font néanmoins l'effort de se dire enthousiastes et promettent de s'engager «à fond» dans la campagne de l'entre-deux-tours. Comment ? «On va en discuter avec nos autres partenaires de la liste.»

Les Motivé-e-s ont au moins une chanson sur les lèvres. Celle de Zebda. Improvisée dimanche soir - «Allez, ouste, Douste !» -, elle sort aujourd'hui sur disque, distribué gratuitement. Les Motivé-e-s n'ont eu qu'une exigence en négociant la fusion avec François Simon : ne pas avoir d'adjoints... «Il s'agit d'une fusion technique, explique le 5e de liste Fabien Maguin. Toutes les précautions sont prises pour conserver notre autonomie.» La tête de liste Salah Amokrane résume le positionnement des joyeux tenants de la «démocratie participative» : quel que soit le maire élu le 18 mars, «on va lui coller au cul». La salle du Zénith de Toulouse est réservée pour demain soir en vue d'un grand concert de la fusion à gauche pour un coup de balai à droite... Mais, démocratie participative oblige, les Motivé-e-s devaient attendre l'assemblée générale d'hier soir à 22 heures pour dire s'ils acceptaient les propositions de François Simon et si donc il devait y avoir concert. La politique autrement» n'est pas soluble dans les lois de la dynamique de la politique classique.

Amusements et ignorances. «Mmmh...» Le 7e de la liste Douste-Blazy observe les Motivé-e-s avec beaucoup de distance : «Ils n'ont fait que 11% au Mirail mais 15% dans les bureaux huppés de la rue Croix-Baragnon. Là, ce sont des électeurs à nous qui se sont amusés. Ils nous rejoindront dimanche...» Serge Didier ne se fait pas trop de souci non plus quant aux scores de l'extrême droite. Philippe Douste-Blazy choisit de nous ignorer», lance pourtant le patron toulousain du FN, fort de ses 4,02%. «Eh bien ! nous l'ignorons nous aussi. Il n'y aura pas de consignes de vote.» Selon Serge Laroze, il n'y a pas à choisir entre «la peste et le choléra», entre «une gestion calamiteuse comme Douste a pu en avoir à Lourdes et la politique des mosquées et des banlieues ethniques que prépare Simon». Il laisse ses électeurs faire leur choix. Avant d'ajouter tout de même : «Je pense que Douste va être battu et ça ne m'arrachera pas une larme...» Il y a peu de chance que les 2,65 % d'électeurs toulousains qui ont voté MNR le 11 mars soient mieux mobilisés pour voter Douste-Blazy le 18. Reste le 0,91 % de l'ex-adjoint de Dominique Baudis, Gérard Fouré-Labro : «De futurs pêcheurs à la ligne», lâche un proche de la tête de liste.

Récupération. Le bassin dans lequel pêche le président de l'UDF à l'Assemblée ne paraît donc pas extensible au-delà de son score du premier tour. «Je suis à huit points de la victoire», chante Philippe Douste-Blazy depuis dimanche. Les candidats de la gauche sont curieux de savoir comment il espère les récupérer. «C'est un arracheur de dents, calcule un de ses grands amis parisiens de l'UDF. Son astuce consiste à faire croire qu'il est sur une dynamique de victoire alors qu'il a déjà perdu 13 points par rapport au premier tour de 1995.» On saura dimanche prochain si le tour a réussi ou non.



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